Le Prado identifie une famille spirituelle ayant à son origine la grâce reçue par le Bienheureux Antoine Chevrier, un prêtre diocésain de Lyon, à Noël 1856. La grâce semée par l’Esprit dans l’Église est une grâce qui oriente la vie de tous ceux qui sont appelés à vivre une communion étroite avec le Christ pour le connaître, l’aimer et le suivre de plus près, et l’annoncer aux pauvres de notre temps.
« Association des Prêtres du Prado ».
Il s’agit d’un « Institut séculier clérical de droit pontifical, régi selon le droit de l’Église pour les instituts séculiers » (Constitutions n. 6). Les membres sont d’abord les prêtres diocésains. Ils exercent leur ministère dans leur diocèse et l’Évêque est toujours celui qui donne la mission canonique. En sachant que, dans un diocèse il y a des pradosiens, on peut envisager qu’une mission auprès des pauvres, comme aussi dans les périphéries géographiques et humaines, est possible pour réaliser au milieu d’eux l’évangélisation ! L’objectif est aussi de susciter des apôtres pauvres pour les pauvres. Les prêtres cherchent avec les autres confrères une vie de fraternité et de partage de la vie à la lumière de l’Évangile.
L’Institut comprend aussi des laïcs consacrés. « Ils vivent la même vocation dans le monde, en consacrant toute leur vie dans la voie de l’Évangile et en participant à la tâche de l’Évangélisation de l’Église » (Constitution N 6).
Quand un Prado Régional est un Prado érigé, il a la possibilité d’associer les laïcs en tant que mariés ou célibataires, qui partagent la spiritualité du Prado. En France, il y a une proposition pour les diacres permanents.